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Grands emprunteurs/Changement climatique: de nouvelles directives de BAM dans le pipe

6 févr. 2024 Eco Actu

Depuis son adhésion au NGFS ( Réseau des Banques Centrales et des Superviseurs pour le verdissement du secteur financier qui a vu le jour en 2017 et dont BAM est l’un des six banques centrales ayant contribué à sa mise en place), Bank Al-Maghrib a entamé un tournant en terme de verdissement du secteur financier et de renforcement de la régulation bancaire particulièrement la réglementation relative à la gestion des risques financiers liés au changement climatique et à l’environnement.

Trois plus tard, le 4 mars 2021, la Banque centrale va édicter la Directive réglementaire n°5/W/2021 relative au dispositif de gestion des risques financiers liés au changement climatique et à l’environnement à destination des établissements de crédit et organismes assimilés.

Il s’agit d’un premier jalon réglementaire appelant les établissements à mettre en œuvre graduellement et améliorer, de manière progressive, le dispositif de gestion des risques financiers liés au changement climatique et à l’environnent.

Bank Al-Maghrib travaille actuellement sur de nouvelles directives réglementaires pour fournir aux banques des orientations sur les données à collecter et les indicateurs et métriques à mettre en place pour mesurer les risques climatiques émanant des grands emprunteurs et évaluer la part verte et durable de leurs portefeuilles. 

Elles visent également la transposition des normes internationales de transparence en matière de durabilité pour renforcer la discipline de marché au sein du secteur bancaire.

BAM qui a établi en 2016 une feuille de route environnement climat pour la COP22 pour un secteur financier marocain plus durable poursuit ainsi sa mise en œuvre graduelle.

Sur un autre registre BAM se mobilise aux côtés du ministère des Finances et des autres régulateurs financiers pour l’élaboration d’une stratégie de financement de la lutte contre le changement climatique. 

Celle-ci devrait permettre d’évaluer le gap de financements verts et d’identifier les mesures et mécanismes à même de permettre au secteur financier national, ainsi qu’aux institutions financières étrangères, de massifier leurs contributions à la finance verte et climatique. 

Elle s’accompagnera de l’adoption d’une taxonomie financière verte nécessaire pour canaliser les flux financiers et prévenir le « green washing ».

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